TypoChef

Depuis maintenant deux mois, j’alimente un nouveau compte Twitter : TypoChef.

Je cherchais depuis un moment un moyen de parler d’orthotypographie sans pour autant paraître trop critique ou trop pointilleux. Bien qu’efficace, l’approche de Bescherelle ta mère me semblait trop agressive et je ne souhaitais pas me faire qualifier de « typo-nazi » trop facilement…

J’ai donc choisi un axe (que j’espère) plus bienveillant en proposant de bons et de mauvais exemples issus de ma vie courante. Exemples qui me permettent alors d’introduire un concept ou une règle.

C’était sans compter l’aide de Christophe, qui m’a aidé à ajuster le branding du compte ; et qui a fortement contribué à son succès.

Succès confirmé jusque-là, avec l’aide notamment d’un article de Geoffrey Dorne, des interventions sur Twitter amicales d’Horreur typo., des correcteurs du journal Le Monde et de plein d’autres lecteurs.

(Je ne connaissais d’ailleurs pas « Horreur typo. » jusqu’alors ; j’ai eu le plaisir de faire sa connaissance ensuite, étant lui également nantais.)

Aujourd’hui, c’est un peu moins de 750 personnes abonnées au compte, et c’est en grande partie avec l’aide de ces messieurs !

En pratique, j’ai plus de mal à trouver de bon exemples (#TypoOui) que de mauvais (#TypoNon). Néanmoins j’essaye d’alterner tout cela avec des liens (#TypoLink) et des anecdotes originales (#TypoInfo).

De nombreux abonnés sont très pointus sur les questions micro-typographiques, et je me retrouve un peu piégé par mon positionnement. Il me faut souvent vérifier et re-vérifier avant de publier une information : le moindre faux-pas est vite détecté. Ce qui me permet également d’apprendre de nouvelles choses ; une très bonne chose au final.

Bonne surprise également : quelques demandes précises de lecteurs, sur des travaux en cours ou sur des exemples qu’ils ont eux-mêmes croisés.

Je m’attache pour l’instant à ne tirer mes exemples que du monde environnant, mais je basculerai peut-être bientôt sur le monde numérique, où il y a aussi beaucoup de choses à dire. Nous sommes cernés de toutes parts par la typographie : j’espère que ma contribution permettra à certains de mesurer les enjeux qui se cachent derrière des règles et des usages parfois un peu abrupts.

N’hésitez pas à venir découvrir et à vous abonner : TypoChef.